Activité Physique et écologie, c’est une thématique que l’on ne peut pas ignorer.
A l’heure où la 6ième limite planétaire vient d’être franchie, il est plus que nécessaire de revisiter chacune de nos actions sous l’angle de l’écologie et de la sobriété. Je ne me pose pas comme étant parfaite, d’autant plus que je viens d’acheter de nouveaux vêtements de sport sans prendre en compte cet aspect.
Maintenant rien ne m’empêche d’envisager mes prochaines actions en essayant d’avoir un minimum d’impact sur l’environnement.
Pour ma pratique personnelle, je fais des footing, de la marche et du jardinage (oui je l’intègre dans mes activités physiques… cf : article activités physiques et maladies chroniques > ).
Je ne suis dépendante d’aucune structure particulière pour réaliser mes activités. Je n’ai qu’à gérer ma propre personne et mon matériel. Toutes les actions sont bonnes à prendre en compte à commencer par l’hydratation. Ici nous essayons de limiter au maximum les bouteilles en plastique. L’eau en bouteille a été éliminée au profit de l’eau filtrée (citerne de la marque Berkey) et aux gourdes en Inox ou en verre à la longue durée de vie.
Le gros effort que j’ai à fournir passe sur les vêtements, les chaussures et leur usage.
Pour ce qui est des vêtements, faute d’avoir investi dans des matières écologiques et de provenance proche (chose à laquelle je vais faire beaucoup plus attention), je mise maintenant sur le meilleur entretien possible de ceux-ci pour qu’ils durent le plus longtemps possible. Cela tombe sous le sens, mais il est important de ne pas nettoyer ses vêtements à plus de 30 degrés, d’utiliser la juste quantité de lessive, sans adoucissant et sans sèche-linge pour limiter son empreinte.
En ce qui concerne les chaussures, essayons, bien entendu, de ne pas se laisser avoir par la sur-consommation et le simple plaisir d’avoir quelque chose de nouveau mais tentons d’être dans la véritable utilité.
En fonction de l’usage une paire de basket ne peut malheureusement pas avoir une durée de vie illimitée.
Un petit truc pour vérifier où elles en sont : les poser à plat sur une table et regarder l’état d’usure de la semelle, l’orientation du maintien des talons. A l’intérieur, c’est au niveau du tissu que votre regard doit se poser. Aussi confortable qu’elles puissent encore vous paraitre, avec ces points de vérification vous saurez vite si vous pouvez poursuivre votre course avec elle. Dans mon cas, je ne peux courir plus d’un an avec mes baskets.
C’est alors une « économie circulaire » qui se met en place.
Les baskets de running poursuivront leur vie sur les séances de coaching qui ne me demandent pas bcp de déplacements et enfin elle finiront leur magnifique vie en foulant la terre et l’herbe coupée de mon terrain des hortillonnages. Je ne dis pas que c’est une bonne solution car quelque soit les conditions, les pieds ont besoin du meilleur des maintiens mais c’est la solution que j’ai trouvé qui me permet d’aller jusqu’au bout de leur utilisation.
Pour l’achat des nouvelles baskets de running, un nouveau marché commence à s’ouvrir. Des baskets (par exemple les Veets Transition ou les Saucony Triumph) sont produites ou partiellement produites avec des matières recyclées et/ou naturelles. Le choix va s’étendre obligatoirement au fil du temps. Privilégier ces modèles aidera à l’augmentation du choix.
Reste un point non abordé : le temps passé sous la douche après chaque footing…. aie…. comme tout le reste… cela tombe sous le sens : pas plus de 5 min, de l’eau tiède…. aïe…. allez demain j’essaye !! pour de vrai !!!
Pour le moment, sous nos latitudes, nous pourrions croire que rien ne nous force à agir de la sorte mais si nous souhaitons pouvoir envisager un avenir encore un minimum apaisé il est nécessaire de modifier nos façons d’agir… tout le temps. Avoir un peu de bon sens, finalement ce ne doit pas être si difficile que cela.